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Les biais psychologiques : des freins à l’épargne et à la prévoyance
La gestion de patrimoine est bien plus qu’une question de chiffres ou de rendements financiers. C’est aussi une affaire de comportements, de perceptions et d’émotions. En matière d’épargne et de prévoyance, nos décisions sont souvent influencées par des biais psychologiques, parfois à notre insu. Ces biais peuvent nous amener à sous-estimer nos besoins, à procrastiner ou à privilégier le court terme au détriment du long terme.
Dans cet article, nous explorons les principaux biais psychologiques qui influencent les comportements financiers et proposons des pistes pour les surmonter.
Pourquoi les biais psychologiques influencent-ils la gestion patrimoniale ?
L’épargne et la prévoyance nécessitent souvent de prendre des décisions pour un futur incertain. Cela exige de faire des sacrifices aujourd’hui pour des bénéfices qui ne seront visibles que dans plusieurs années, voire plusieurs décennies. Cette projection dans l’avenir est difficile pour la majorité des individus. Le cerveau humain est câblé pour répondre à des besoins immédiats et minimiser l’effort, ce qui explique pourquoi de nombreux biais entrent en jeu lorsqu'il s'agit de planifier son avenir financier.
Les biais psychologiques majeurs en matière d’épargne et de prévoyance
1. Le biais de présentisme
Nous avons une préférence naturelle pour les gratifications immédiates, même si elles sont inférieures aux gains futurs. Par exemple, il est plus tentant d’utiliser de l’argent pour un plaisir immédiat (un voyage, un achat non essentiel) que de l’épargner pour un objectif lointain comme la retraite.
2. L’aversion aux pertes
Nous percevons les pertes comme bien plus douloureuses que les gains ne sont satisfaisants. Ce biais peut dissuader de prendre des risques, même s’ils sont nécessaires pour atteindre des objectifs financiers à long terme.
3. L’optimisme excessif
Nous avons tendance à croire que les mauvaises choses arrivent aux autres, mais pas à nous. Cette surestimation de notre invulnérabilité peut nous pousser à négliger des protections importantes.
4. Le biais de statu quo
Changer demande des efforts, et l’être humain préfère souvent maintenir la situation actuelle, même si elle est sous-optimale. Par exemple, beaucoup hésitent à revoir leur stratégie d’épargne ou leur portefeuille d’investissements.
5. L’effet d’ancrage
Nous avons tendance à nous baser sur des points de référence, parfois arbitraires, pour prendre nos décisions. Par exemple, un individu peut se fixer comme objectif d’épargne le montant qu’un proche a épargné, sans évaluer ses propres besoins.
6. Le biais de disponibilité
Nos décisions sont influencées par des informations facilement accessibles ou des événements récents. Un krach boursier peut, par exemple, rendre quelqu’un excessivement prudent, même si la situation est favorable à l’investissement.
7. La myopie pour les conséquences futures
La difficulté de se projeter dans l’avenir peut nous amener à négliger l’épargne pour des objectifs de long terme comme la retraite.
Comment surmonter ces biais ?
Voici quelques stratégies efficaces pour limiter l’impact des biais psychologiques sur vos décisions financières :
Conclusion
Prendre conscience des biais psychologiques qui influencent nos comportements financiers est la première étape pour mieux gérer son patrimoine. Bien que ces biais soient naturels et humains, ils ne doivent pas devenir des obstacles à une gestion efficace de l’épargne et de la prévoyance. Avec les bons outils, un accompagnement adapté et une approche disciplinée, il est possible de contrer ces biais et de préparer sereinement l’avenir.
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